Le jour ou la réalité dépasse le cinéma
Ça y est, nous y sommes enfin, nous ne pouvions pas ne pas en parler sur Hashtagueule quand même.
Je parle bien sûr d'aujourd'hui 21 octobre 2015, jour qu'ont choisi Marty McFly et le Docteur Emmet Brown pour leur petite visite du futur dans le deuxième volume de la trilogie _Retour vers le Futur_.
Bon, le jour est déjà bien entamé, et pas d'apparition de Delorean volante aux infos, donc j'ai bien peur qu'un autre de nos fantasmes de gamin ne se soit évanoui. Enfin, grandissons un peu.
N'empêche que cette vision de l'année 2015 depuis l'année 1989 (26 ans, rendez vous compte !), même si manifestement différente de la réalité, reste pour le moins intéressante. Je ne vais pas vous faire l'affront de dresser une liste des différences, beaucoup de personnes plus talentueuses l'ont déjà fait.
D'aucuns vous diront que le futur imaginé en 1985 était beaucoup plus évolué que notre présent réel, d'autres affirmeront le contraire. Pour ma part, je pense que les deux évolutions se valent en norme, mais ont suivi des tangentes différentes. En effet, j'ai l'impression que le futur décrit dans le film poursuit la vision des années 80, avec un développement d'innovations hétéroclites, mais également réparties dans les différents domaines de la vie de tous les jours. On y met aussi l'accent sur les découvertes physiques, comme la lévitation, par exemple les voitures volantes ou le fameux overboard, qui a fait rêvé beaucoup de monde et qui a fait l'objet de plusieurs hoaxes.
Découvrez l'overboard dans la réalité par Gentside
Aujourd'hui, on se retrouve dans la réalité avec des innovations non moins négligeables, mais peut-êtres moins visibles et pas dans le même ordre.
Je rappelle que je ne fais que donner mon avis. Vous êtes libres de sortir dans la rue et d'observer la société par vous même, et de vous faire un avis en regardant le film.
Donc aujourd'hui, disais-je, mon impression est que le progrès a été nettement plus centralisé. On a focalisé nos efforts sur une technologie particulière (quoique vaste) qui est l'informatique et ses sous domaines, comme le big-data ou l'interface homme-machine, et on en a mis partout. Quand je dis partout, je veux dire partout. La liste des objets qui ne disposent pas d'un système d'exploitation standardisé se réduit à une peau de chagrin de nos jours, et c'est donc le règne de la micro et macro-informatique.
Ce qui découle aussi d'un phénomène plus global : au lieu d'inventer de nouvelles technologies, on a surtout perfectionné les technologies existantes : les voitures ne volent pas et roulent toujours au pétrole, mais elle sont plus sures et moins gourmandes (sauf exceptions).
Ce qui donne au final une image très différente de l'année 2015.
Mais bon, surtout, n'en voulons pas à Robert Zemeckis de s'être un peu trompé, franchement qui pourrait prévoir les évolutions de la société à presque 30 ans d'avance ? En tout cas, la science-fiction a entre autres pour rôle de stimuler l'imagination et de faire bouillir des neurones agités des scientifiques, ingénieurs, entrepreneurs, et finalement nous tous, car nous avons tous le pouvoir de faire changer la société, dans le bon ou le mauvais sens.